Adrien Puig

Adrien Puig
Dans son atelier

dimanche 20 mars 2011

Le peintre Adrien Puig.


   Ce site a pour but de faire "re"connaitre un peintre Catalan, malheureusement disparu il y a déjà plus vingt ans. C'était mon père.
A l'époque, internet en était à ses balbutiements, c'est pourquoi, j'ai attendu pour réaliser ce site, d'être moi-même un peu plus familiarisée avec cette technique. 



Je veux ici lui rendre hommage, pour qu'il ne tombe pas complètement dans l'oubli.

Dans ces pages, je retrace brièvement sa vie "artistique".
Je le laisse s'exprimer librement sur son travail et l'art pictural en général.
Il nous donnera également quelques conseils pratiques sur la préparation des supports et l'entretien des vieux tableaux.
Figurent les différentes expositions individuelles et de groupe qu'il a réalisées et auxquelles il a participé, de même que la critique à travers la presse de l'époque.

 

 

QUI ÉTAIT-IL?


Adrien Puig était un peintre de la Catalogne nord.
Né en 1920 à CERET (berceau de la peinture), et décédé en 1990.
Il fut l'élève du peintre impressionniste Joseph DRUDIN (son oncle).

SA VIE "ARTISTIQUE"

En 1951 il réalise sa première exposition de peintures, à la salle Arago de l'Hôtel de ville de Perpignan.

De 1958 à 1967, il séjourne en Normandie, à Honfleur où il fait la connaissance des peintres de l'estuaire: "Grand - Franck Innocent - Herbo - Leclair". 

Invité d'honneur à l'exposition des artistes de Basse-Normandie à Caen en 1958.

Grand prix de dessin à l'exposition Internationale de Deauville en 1960 "Galerie Borel". 

Remporte la « Coupe » de l’Union Commerciale et Industrielle à l’exposition « concours » de Lisieux en 1964 « Galerie Buffet ».

En 1964 retour au pays catalan, se lie d’amitié avec les peintres « Martin Vives  et Félip Vila ». 
Depuis 1976 organise chaque année l’exposition d’été du Centre Culturel de Maureillas-Las-Illas à la chapelle Ste-Madeleine.
 
En 1983 ouvre à Maureillas (tout près de Ceret) 11, rue Longue, un atelier d’Art, exposition permanente de peintures.

Il dirige l’école de dessin et de peinture du Centre Culturel de Maureillas-Las Illas.
 
Il a présenté des expositions dans de nombreuses villes de France « Deauville – Honfleur – Caen – Lisieux – St-Raphaël – Nimes – Toulouse – Perpignan – Narbonne – Céret – Castelnou – Ville franche – Le Boulou – Amélies-les Bains – Maureillas – Palalda »
 
Ses peintures sont dans plusieurs collections particulières en France et à l’étranger "Amérique, Angleterre, Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal".
Une de ses œuvres se trouve au Musée de St-Cyprien.


GÉNÉRALITÉS SUR L'ART SELON ADRIEN PUIG


Vouloir ignorer les œuvres de ceux qui nous ont précèdes sous prétexte de conserver une « virginité de concept » est une absurdité. 
Il faut peindre sans cesse et toujours vers plus de dépouillement et plus de clarté. C’est une sorte de permanente redécouverte de soi. Tout est objet de méditation et de lentes approches, car l’arbre, la maison, la mer, l’objet le plus vulgaire est toujours racheté par la lumière.

Le coloriste n’est pas celui qui fait appel à l’arc-en-ciel des couleurs, mais celui qui révèle les richesses des accords d’une gamme réduite.
 
Maureillas
La contrainte de peindre un toit rouge, un arbre vert doit être substituée à l’observation et à la sensation. Ainsi un toit peut devenir jaune ou vert, un arbre rouge ou bleu. 


L’éloignement change les contrastes : une surface blanche et une surface noire en plein soleil, et à grande distance, ont presque la même valeur. Un tuyau de poêle noir en pleine lumière, peut être plus clair qu’une nappe blanche dans l’ombre. C’est ainsi que l’on traduit l’illusion des valeurs par le jeu subtil des tons « chauds » et des tons « froids ». Un ton n’est chaud ou froid qu’en fonction du ton placé à côté de lui. Ainsi le violet, ton froid, peut se transformer en ton chaud sur une surface bleu de Prusse. On réchauffe un gris avec une pointe d’orangé et on le refroidit avec une pointe de bleu.


En termes techniques, les tons chauds font « avancer », les tons froids font « reculer ». La justesse de ces valeurs ne saurait être obtenue sans tenir compte de ce phénomène optique. 
 
Ces savoirs sont indispensables, mais le travail, l’expérience, ne sont rien sans une vertu première « la fraîcheur de l’émotion ».


L’on ne doit pas peindre tout ce que l’on voit, mais « sentir » tout ce que l’on peint.  
        

  La vie est mouvement, la ligne la saisit : tantôt jet puissant, tantôt trait ébauché ou cerné… dans une volonté affirmée. Tout artiste qui négligerait « l’élément dessin » traînerait toute sa vie artistique une infirmité.





Il nous faut, ainsi emmagasiner une certaine somme de savoir, d’expérience, qui nous sont nécessaires pour faire œuvre originale et personnelle.
Je ne suis pas contre la classification de la peinture, par école, par tendance, par courant, que sais-je encore. Mais, pour moi, il n’y a que la bonne ou la mauvaise, qu’elle soit abstraite ou figurative.

   En   ce  qui  me concerne,  je reste fermement attaché aux qualités techniques, plastiques et artisanales pourrait-on dire, qui sont le pouvoir d’expression propre à chaque artiste.
 

VOICI CE QU'IL DISAIT SUR SON TRAVAIL  




Le flûtiste

Ma palette est simple : trois tons chauds « Vermillon – jaune citron – ocre jaune ou jaune indien » et trois tons froids « vert anglais clair – bleu de Prusse ou bleu outremer – bleu azural ». Avec ces couleurs, je peux créer des nuances à l’infini. Une gamme étendue de coloris en résulte, qui me permet de conserver une fondamentale unité de valeurs.





La montée en couleur est progressive. Au début, c’est le chaos, peu à peu comme sous la baguette d’un chef, note après note, mesure après mesure, l’ensemble s’organise. 

Pourtant à cet instant, je ne suis sûr que des difficultés qui m’assaillent et de l’ampleur du travail qu’il me faut réaliser pour les vaincre.
Je travaille, donc un simple « lavis » sans blanc en utilisant le mélange des trois couleurs primaires (bleu – vert – rouge), le blanc de la toile jouera par transparence pour obtenir les valeurs claires, pour cela, j’utilise un chiffon passé adroitement.

 
Sur cette toile ainsi teintée et après séchage, j’exécute le maximum de « chaud » pour les empâtements des lumières et le maximum de « froid » pour le glaçage des ombres. Ainsi grâce à ces « dessous » fortement colorés, la moindre touche prendra ensuite un accent magique.


Je travaille souvent en « contrario ». Par exemple, pour un ciel bleu, j’exécute un « fond »  orangé, en tempéra : c’est-à-dire une détrempe à la colle de peaux et d’œuf avec quelques gouttes de vernis à peindre. On obtient ainsi des « dessous » d’une grande délicatesse de ton. Il convient toutefois d’être prudent et de ne point passer une détrempe avec une teinte trop poussée.

En règle générale, les « fonds » sont d’autant plus parfaits qu’ils auront mis en place l’architecture des « masses colorées ».
On peut généralement suggérer, d’employer des pinceaux de plus en plus doux au fur et à mesure de l’avancement du tableau. 

Un mot sur l’aquarelle : je travaille sur un papier gros grain « dit torchon », que je mouille au préalable, puis je le tends sur ne planche à dessin, il faut que le papier une fois sec, reste bien tendu.
La couleur noire et le blanc ne sont pas sur la palette d’un aquarelliste. La feuille de papier vous donne tout le blanc dont vous avez besoin et le mélange du bleu, brun, rouge et vert, vous donne des tons foncés bien plus subtils que ceux que l’on peut obtenir avec le noir.


Les couleurs se posent en « lavis », elles s’étalent et se fondent par leurs bords sur le papier humide. Ainsi l’on arrive à cette impression du « mouillé » qui fait tout le charme de l’aquarelle.
 
Il ne faut pas forcer les tons par des couleurs systématiquement superposées. On aboutit le plus souvent à des « salissures » qu’à des « tours de force ».
Pour moi, les fondus de couleurs sont plus importants que la transparence même de la peinture.
 
L’aquarelle est terminée à « sec ». C’est-à-dire, que le pinceau très peu humide prendra directement la couleur du tube et la déposera sur le papier. On peut aussi se servir d’encre de chine pour « rehausser » certains motifs.
Si  l’on désire obtenir un reflet de lumière, alors que la couleur est bien sèche, il convient d’utiliser une lame bien aiguisée. A l’aide du tranchant il est possible d’enlever quelques particules de couleur, qui laisseront apparaître de petites tâches de papier blanc, on peut aussi utiliser du papier verre.

On peut créer des « textures » rugueuses et irrégulières à l’ide d’une boule de papier chiffonné. La couleur diluée est prise par cet instrument improvisé et appliquée sur la surface du tableau. Le même effet peut s’obtenir avec une éponge rugueuse.
Pour créer l’effet de « pointillage » il faut prendre un pinceau plat, un peu raide, passez votre doigt à travers les poils et projetez la couleur sur le papier.

Pour obtenir un effet de feuillage dit « décollant » prendre une boule papier chiffonnée et « tamponner » la zone du feuillage encore mouillée. Il ne faut pas frotter.




L’effet dit « mouillé »  s’obtient en mouillant, plus ou moins fortement une ou plusieurs zones, puis en ajoutant une ou plusieurs couleurs, qui se fondent, l’une dans l’autre.

L’on peut utiliser une autre technique, qui consiste à poser une petite zone de couleur sur le papier, puis à l’inonder d’eau. 
C’est le contraste de ces zones diffuses ou bien denses qui donne l’équilibre qui fait vivre l’aquarelle.


 

CES QUELQUES CONSEILS PRATIQUES SONT LE FRUIT DE SON EXPÉRIENCE

 

Préparation des supports : Il m’arrive parfois de préparer mes supports, j’emploie alors un enduit, que je prépare, en trempant dans un récipient, 5g de colle Totain en plaque et 100g d’eau. Je chauffe au bain-marie jusqu’à ce que la colle soit fondue, j’y ajoute une tasse de blanc de Meudon et quelques gouttes de glycérine.

Le glacis : La technique du « glacis » convient pour peindre le visage et surtout la peau. Il faut effectuer une superposition de fines couches de couleurs sur un « fond » clair, on obtient un effet à la fois intense et translucide. Les glacis doivent être dilués à l’essence de térébenthine rectifiée, les autres diluants s’apparentent mal à cette technique.

L’emploi du vernis à peindre : Si l’on ajoute du vernis à peindre pour l’exécution des « ombres », on se gardera bien de s’en servir pour les « lumières ». Pour ces dernières, un diluant volatil « essence de pétrole » conviendra parfaitement.

L’embu : Provient du retrait de l’huile de la surface du tableau, s’il favorise l’éclat des « lumières », il nuit à la profondeur des « ombres », d’où désaccord des valeurs. L’embu cède aussitôt au vernis à retoucher. A défaut, j’utilise un mélange d’un tiers d’essence et deux tiers d’huile de lin.

Le chancis : C’est le phénomène connu sous le nom du « voile ». Il est dû au fait que certaines précautions n’ont pas été prises au moment du vernissage.  Cette opération doit en effet s’effectuer dans un milieu convenable, sans poussière, sans humidité, sans courant d’air. Il est bon de vernir près d’une source chaleur de l’ordre de 20°. Appliquer le vernis en couche très mince, très régulière, avec une brosse plate et douce.

Les cloques : Sur les « cloques » d’un tableau, laver à l’eau tiède ou avec un liquide composé d’essence de térébenthine et d’huile de lin (50/50). Ensuite, à l’aide d’une seringue, injecter dans la cloque du vernis à tableau. Attendre une heure, puis presser pour enlever l’air et l’excédent de vernis. Il faut garder sous presse au moins deux heures.

Les moisissures : Pour une peinture à l’huile, il est possible d’exposer la toile pendant plusieurs heures au soleil. Ensuite il faut effectuer un léger frottage au chiffon doux. Les gravures « piquées », doivent être trempées dans un bain de chlorure de chaux, en solution légère, que l’on aura eu soin de filtrer. Lorsque le blanchissement du papier est suffisant, il convient de retremper une dizaine de minutes dans  un bain contenant une pincée d’hyposulfite de soude. Pour le « gondolage » un nettoyage à l’eau oxygénée à 50% additionnée de 10 gouttes d’ammoniaque est possible : durée du bain une heure, rincer à grande eau, puis mettre sous presse entre deux buvards. 
Nettoyage des vieux tableaux :

       Le tableau est encrassé légèrement : on peut essayer un procédé inoffensif : frotter le tableau avec de la mie de pain rassis ou avec une gomme à crayon très tendre.

        Le tableau est très encrassé : frotter la surface du tableau avec une pomme de terre ou un oignon coupé en deux, nettoyer avec un chiffon doux .

       Le tableau est tâché de chiures de mouches : frotter avec un chiffon imbibé d’eau oxygénée et rincer immédiatement.

Les procédés plus élaborés, avec essence, huile, acides, soude, esprit de vin, ammoniaque alcool éthylique demandent des connaissances très précises qu’un simple particulier ne saurait utiliser sans risque. Dans tous les cas, l’opération exige beaucoup de prudence, un essai doit être effectué sur une petite surface du tableau.

Son dernier travail de restauration est celui réalisé sur un vieux tableau de l’église de Maureillas « Le moine agenouillé en prière ».


LES EXPOSITIONS QU'IL A ORGANISÉES 
ET AUXQUELLES IL A PARTICIPE 

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

1951 - 1967    :  PERPIGNAN « Hôtel de Ville »
1961             :  DEAUVILLE « Galerie Borel »
1962 – 1963  :  HONFLEUR « Hôtel de Ville »
1964                  :  LISIEUX « Galerie Buffet »
1971 – 1973  :  CERET « Galerie du S.I. »
1975 – 1977 :  CERET « Galerie du S.I. »  
1976 – 1984  :  AMELIE-LES-BAINS « Grand Hôtel de la Reine Amélie »
1977                   :  CASTELNOU « Galerie Trilles »
1978 – 1979  :  AMELIE-LES-BAINS « Hôtel de ville »
1980 – 1981  :  AMELIE-LES-BAINS « Hôtel de ville »
1980                   :  SAINT RAPHAEL « Galerie Niclausse »
1980 – 1985  :  CERET « Galerie du S.I. »
1982                   : LE BOULOU « Galerie La Grange »
1982 – 1983  :  AMELIE-LES-BAINS « Hôtel de ville»
1983 – 1984  :  MAUREILLAS « Galerie Atelier d’Art »
1984 – 1985  :  CERET « Banque Nationale de Paris »
1984 – 1985  :  AMELIE-LES-BAINS « Office du Tourisme »


EXPOSITIONS DE GROUPE
1951                 : PERPIGNAN « Hôtel de Ville »
1970 - 1970 : NIMES « Galerie Jules Sales »
1953                 : TOULOUSE « Rotary International »
1958                 : CAEN « Salon des artistes de Basse-Normandie » Invité d’Honneur
1960                : DEAUVILLE « Exposition Internationale – Galerie Borel » Grand Prix de 
                             Dessin
1963                 : HONFLEUR « Exposition de la Marine – Grenier à Sel »
1964                 : LISIEUX « Exposition Concours – Galerie Buffet »
                              Remporte la coupe de l’union Commerciale et Industrielle   
1976 à 1984 : MAUREILLAS « Chapelle Ste-Madeleine »
1979 à 1985 : LE BOULOU  « Galerie La Grange »
1980                 : St-RAPHAEL « Hôtel de ville »

 

LA CRITIQUE A TRAVERS LA PRESSE DE L'ÉPOQUE

 

PUIG joue avec bonheur d’un dessin et d’une palette haute en couleur. L’amateur d’art est attiré par la dualité qui oppose la « forte construction des paysages à la « puissante » sérénité des marines. Ses « Honfleur » témoignent d’une compréhension de plus en plus intime avec l’esprit même de la vieille cité corsaire.
PARIS-NORMANDIE (J. Colliex)

Prix International de Deauville, PUIG s’exprime avec vigueur, le mouvement est bien soutenu par un trait ferme et dominé par une éclatante lumière. Ces dernières toiles ont confirmé de façon parfaite, le crédit que nous faisions de cet artiste.
OUEST-France (R.Collinet)

Élégante et colorée, la brillante série de PUIG dont j’ai signalé le style riche et mouvementé. Je reste fidèle à mes premiers applaudissements. On peut dire qu’il a franchi chaque étape de sa carrière artistique avec détermination. Si la couleur le préoccupe davantage, il est toujours conscient de la solidité de la construction.
RESISTANCE (Daniel Roman)

PUIG traduit fort bien, avec force, beaucoup de style et infiniment d’imagination. Le trait sait demeurer à la fois fort et souple, la couleur suffisamment riche pour nous permettre d’évoquer, c’est sûrement le plus bel éloge que l’on puisse faire à l’artiste.
LA DEPECHE (J.Vidal)

Travaillées par touches vigoureuses et pourtant allégées, les toiles de PUIG sont empreintes de sérénité, à travers elles transparaît une grande sensibilité. Par la souplesse, il construit une atmosphère lumineuse sans détruire le ferme édifice des plans et des lignes. Voilà une exposition très homogène, qui consacre une fois encore son grand talent.
L’INDEPENDANT (M Pascal)

PUIG a trouvé un vocabulaire qui convient à merveille à ce qu’il veut dire. Il s’exprime ainsi avec aisance et distinction, sans bavardage inutile, dans un style qui trouve sa personnalité.
MIDI-LIBRE (D.A.V.)






































4 commentaires:

  1. Toutes mes félicitations, chère Jeanine, j'ai retrouvé ton papa comme je l'ai connu. J'ai rencontré peu de peintres aussi bons coloristes que lui, merci de lui avoir rendu cet hommage bien mérité,
    Jacqueline Reich

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour j ai decouvert votre site et l oeuvre de votre pere par l intermediaire d un tableau deniché ce jour dans un vide grenier.j aime beaucoup ce que faisait votre papa tout simplement et particulierement cette marine d Honfleur dont je vous fait parvenir une photo car si mon pere avait ete peintre j aurais aime voir ses oeuvres laissees a la postérité.faites moi parvenir votre ad mail si vous desirez la photo.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Jeanine,
    je ne sais pas si ce blog est toujours actif, mais j'ai plusieurs tableaux de votre papa chez moi dont deux petits formats que j'aime beaucoup, je les tiens de mon grand père qui habitait Maureillas et qui avait une relation d'amitié avec votre papa, si vous souhaitez je peux les prendre en photo et vous les envoyer. Voici mon mail, melinbouisse@yahoo.fr au plaisir, Melinda Bouisse

    RépondreSupprimer
  4. T.I.T.S. The Most Luxurious Titanium Pipe | TITADO®
    T.I.T.S. The Most Luxurious Titanium Pipe. titanium 3d printer In titanium glasses frames 1996, T.I.T.S. was hired to test its performance in ecm titanium the industry. The pipe titanium cup was titanium gr 2 named “TIPS” and

    RépondreSupprimer